Le 24ème Festival Grange en sandwich
Bourre et bourre et ratatam !... Mais tellement classe.
Bon… allez ! 24ème édito pour ouvrir le petit journal spécial Festival Grange !
Vous permettez que je prenne mon élan, ma respiration. Ça fait 24 ans que les bénévoles reprennent leur respiration avant de lancer la nouvelle édition du Festival Grange. Chaque année après la
dernière chanson, vous nous dites c’est magnifique… Ah le plateau final. Ah, j’avais la larme à l’œil. Superbe. C’était la meilleure édition. Je sais pas ce que vous allez proposer l’an
prochain ! Mais ça va pas être facile de faire mieux. T’as raison, Charles. On a les chocottes. Faudrait être fou pour pas les avoir. On est un peu fou, mais on n’est pas con. Du coup on
s’est dit, on est à 1 an de la 25ème édition et on a promis à tous qu’elle serait inoubliable, fabuleuse. Du coup on sait bien qu’on est coincé entre la 23ème édition qui était sublime et la
25ème … dont je viens de causer !
Tu me suis ? T’as d’la chance, parce que moi j’m’y perds.Bref, on s’est dit, on va faire comme on en a envie. C’est tout ! Qu’est-ce que t’as dans ta musette ? Une ouverture avec une séance gratuite… Pour les jeunes (oui les autres il faut qu’ils payent). « Gainsbourg pour les kids » c’est gonflé. Tiens, dans la foulée, la grande découverte du rock manouche, pur et dur, qui sent la gomina... Avec Johnny Montreuil, à l’ELC en quartette. C’est pas la peine de prévoir de l’hébergement, il vient avec sa caravane. C’est pas un peu gonflé, politiquement ?
Au point où t’en es, tu nous prévoit quoi pour le samedi soir à la grange ? Des chansons de cul ? Ben oui, justement, mais classieuses. En levant le petit doigt. Et puis de la poésie comme on l’aime, avec Tom Poisson qui connaît bien le chemin de la Grange, ça atténuera le choc. De toutes façons on se couchera tôt, le lendemain on a guinguette à Esternay. Ça va gambiller sec au bord du Grand Morin. Et puis quoi, les Balochiens, Pierre Péribois, Isabelle Datchy, c’est du sérieux dans le genre. Et les balochiens, ils sont 7 à la manœuvre, avec une section cuivre. T’imagines. T’as intérêt à avoir répété la veille si tu veux pas avoir l’air d’une quiche.
Tiens, je te ferai dire, le mercredi 4 septembre, parce que t’est mon poteau, j’t’annonce la couleur : « le mécano de la general » le chef d’œuvre du muet, accompagné en direct live par Roch Havet Trio. Ça te laisse accroché aux rideaux. Inventif, non ?
Vendredi 6 septembre : le Prétoire à Sézanne. Enfin on pense aux trentenaires ? Jérémie Bossone, puis Govrache ? En 2 heures on passera de la chanson au slam, au rock. Âmes sensibles,
s’abstenir. Restez devant votre écran plat, plat plat ! Samedi 7, à Boissy-le- Repos, dans la verdure, un monument, un patrimoine de la chanson à lui tout seul : Boris Bergman. Oui il a
habillé Bashung, Dalida, les Aphrodite child, Le Parrain, Nicoletta, T’en veux d’autres… Patrick Juvet, Lio, Paul Personne, Hubert-Felix Thiephaine… le monument raconte et se raconte accompagné
par 3 guitaristes dans les frondaisons de Boissy-le-Repos… Improbable ? Ouai, comme disent les précieuses ridicules, improbable.
Et puis dans l’après midi visite étonnante au musée de Saint Cyr-sur-Morin : 2 expos très originales juste pour les festivaliers et un quiz à la clef avec un pass à gagner pour… le Festival Grange 2020. Tiens le soir, Le premier tremplin « Chante Morin ». Une belle jeune scène a été sélectionnée et le public désignera son lauréat avec de jolis prix à la clef… Un jury de professionnels et un animateur juste aussi fou que les bénévoles de Chant’Morin. Patrice Mercier le prince de « la goguette ».
Et puis tous ceux qui auront pu réserver, les happy fews, les piliers du festiv, les ténors et les sopranes, les parisiens les brie champenois se retrouvent dans la cour de la grange. On
s’apostrophe, on s’embrasse, on critique, mieux on pique nique et à 14h00…Place aux lyonnais.Ce que Lyon fait de mieux en matière de chanson sur la même scène. Evelyne la grande et belle rousse
fait son retour, Buridane nous fait l’honneur de sa première visite, François retrouve ses marques et répond à ses fans, Fredéric qui en a assez de l’Olympia se retrouve un peu chez lui, quant à
Kent « depuis l’temps que j’t’attends » si tu savais quel plaisir tu nous fais ! « Juste quelqu’un de bien ». Merci à Frédéric qui nous fait très plaisir avec sa
carte blanche !!!
Tout ça sous le regard amical et fraternel de Barcella qu’il ne faudra pas trop pousser pour qu’il rejoigne ses petits camarades. Merci Parrain d’être toujours à nos côtés... T’en connaîs
beaucoup toi des festival comme ça. Oui, oui, on fera mieux en 2020.
En attendant, savoure et applaudit !!! Festivalier de mon cœur ! Et réserve, sinon faudra pas pleurer.